February 10, 2011 - Posted by centrulspri | Blackseanews Agency, Cold War, Communism, Coreea, Diplomacy, Diplomatie, Eastern Europe, Economia Romaniei, Economy, Educatie, Environment, Foreign policy, History, Informatii despre Coreea, Information on Korea, Informations, Institute of International Relations and Economic Cooperation, Institutul de Relatii Internationale si Cooperare Economica, International Relation, Leaders, Macedonia, Mass media, News, North Atlantic Treaty Organization, Open Letter, OSCE-Organisation for Security and Cooperation in Europe, Politics, Romanian economy, Romanian Foreign Policy, Romanian Revolution, Russia, Russian Affairs, Socialism, United Arab Emirates, United States, Universitati, Universities | academice, adica Iran, Africa si America Latina, Agentia Centrala de Informatii, albanez, Albania si Romania de China comunista, American way of Life, americanii, apoi in Romania si Cehoslovacia, Asia, Augusto PINOCHET, avand conducatori fanatici, “Adevar despre decembrie 1989, ”Dezinformarea arma de razboi”, « CIA – o istorie secreta », Bucuresti, Bulgaria si Romania, carbune, Ceausescu, CEE si Japonia, comandantul Departamentului Securitatii Statului, Comitetul Salvarii Nationale, comunism islamic, Comunitatea Economica Europeana (CEE), Conspiratie, Constantin Monac, Constantin Sava, Covert Operation, culturale, de Comisia Trilaterala (SUA, Departamentul Apararii (PENTAGON), desfiintarea CAER-ului, desfiintarea Tratatului de la Varsovia, destabilizarea politico-sociala in Polonia, detinator al premiului Pulitzer, dezmembrarea R.S.F.Jugoslavia si dezmembra - rea Cehoslovaciei, dezmembrarea URSS, distrugerea R.D.Coreene si a R.D.Vietnam, Diversiune, Ed. Litera International, Ed.Incitatus, elu Voican Voiculescu, energie atomica, erviciile secrete franceze, evreul Abraham Ben Elazar cu pseudonimul Henry KISSINGER, fost director al Serviciului Roman de Informatii, G 7, gaze, Generalii Stanculescu si Chitac, generalizarea oranduirii socialiste, generalul Vasile Milea, George Bush, Gerard Lucon- Redactor Agoravox-Franta, Gheorghe Ursu, iar Franta si Italia de cele privind Ungaria, ina Georgescu – Redactor Agoravox-Franta, Institutul pentru Cooperare in Materie de Securitate in Emisfera Vestica, Irak si Libia, Iulian VLAD, Janos Kadar, jurnalist la New-York Times, Karl Marx, kuweitian, la Bruxelles, la Strasbourg, la Washington, largita in Uniunea Europeana (UE), membru al Comitetului Salvarii Nationale, Mihail Gorbaciov, Milosevici, Mircea Dinescu, Nicaragua (sandinista ) si Salvador (Frontul Farabundo Marti, ntalnirea de la Malta intre Bush si Gorbaciov, olandeze si engleze, Operatiuni sub Acoperire pe timp de pace, Organizatiei pentru Cooperare si Dezvoltare Economica, Pactului de la Varsovia, Partidul Comunist Indonezian, petrol, Polonia si Cehoslovacia, poporul roman, RDG, Revolutie, Romania – lovitura de stat din 1989, Sadam Hussein, San Salvador, Serviciul de Informatii Militare al Armatei Rosii, Socialismul din Europa de Est, sportive, Studiul “ Structure and Change for the 21-st Century, surse de energie, tarilor socialiste din Europa, Tim WEINER, Trust Organisation, un stat inamic, un stat paranoic, Ungaria si R.D.G., vietii stiintifice, Virgil Magureanu in dialog cu Alex Mihai Stoenescu – De la regimul comunist la regimul Iliescu, Virgil Magureau, Vladimir VOLKOFF, William E. ODOM
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15 septembre 2010
Article en PDF :
A travers le cas de la Roumanie, Eric Scavennec, du blog « les dessous de Bruxelles » revient sur l'ouverture de la Roumanie aux investisseurs ouest-européens après la chute du régime communiste, et sur ses conséquences sociales et économiques pour la population roumaine.
«
C’est comme si nous avions découvert une nouvelle Asie du Sud-Est à notre porte [1] », explique Keith Richardson, ancien secrétaire de la
Table Ronde des Industriels (European Round Table - ERT) [
2]. Au début des années 90, les lobbyistes des grands groupes européens ont de solides raisons de se réjouir de la chute des régimes communistes d’Europe de
l’Est. Avec la réserve énorme d’une main-d’œuvre hautement qualifiée mais à bas salaire, l’addition de 150 millions de consommateurs au marché représentent des perspectives qui excitent au plus haut point l’intérêt des industriels européens.
L’intérêt de l’ERT pour les pays de
l’Est part d’une intention parfaitement philanthropique : en proposant un ticket d’entrée pour le grand marché européen, n’offre-t-on pas aux anciens pays communistes la chance d’entrer de plain-pied dans la modernité ? Pour preuve, le lobby des grands groupes européens publie un rapport en 1999, au titre évocateur : «
L’infaillible succès du commerce Est-Ouest ». Sa lecture nous enseigne en détail sur les bienfaits de l’investissement des compagnies occidentales à
l’Est, tant pour l’Union Européenne que pour les pays d’accueil.
Depuis sa création dans les années 80 (sous le patronage de l’inévitable
Vicomte Davignon), l’ERT a toujours offert un soutien sans faille à la politique d’intégration des anciens pays communistes d’Europe de
l’Est. Le mot d’ordre : y faciliter les investissements en faisant « tomber les barrières réglementaires ». L’intégration européenne, n’est-elle pas un vaste processus «
gagnant-gagnant » ? Pour en avoir le cœur net, les Dessous de Bruxelles enquêtent en Roumanie, dans les plaines du Far Est du libéralisme européen.
Inégalités
Sur une route accidentée, dans les hauteurs des Carpates, un luxueux 4x4 Porsche Cayenne dépasse à toute allure la charrette d’un bûcheron. Celui-ci regarde passer le bolide d’un air indifférent. Une scène a priori anodine, mais néanmoins symbolique de la société roumaine, à plusieurs égards.
La société roumaine demeure assez largement rurale. Ainsi, le bûcheron pourrait représenter les 45,7% de Roumains qui vivent en milieu rural et pratiquent une activité agricole. Soit 38% des actifs, qui produisent moins de 12% des richesses. Ici, les terres cultivées permettent avant tout à de nombreuses familles d’assurer leur autosuffisance [
3]. Et pour cause : malgré un sol très riche, ces petites exploitations aux méthodes artisanales ne peuvent rivaliser sur le marché avec les grandes exploitations mécanisées des plus importants exportateurs agricoles. A la campagne, on vit d’échange, voire d’entraide, en dehors des circuits économiques classiques.
La « modernisation » du pays et l’ouverture à l’Ouest ont par ailleurs vu l’émergence d’une nouvelle bourgeoisie urbaine, dont la richesse n’a d’égal que l’arrogance, à l’image de ses Porsche Cayenne et autres 4x4 de luxe qui peuplent les routes roumaines. Pratiques vu l’état parfois désastreux du réseau, ces grosses cylindrées sont à elles seules les symboles d’une inégalité profonde au sein de la société roumaine. Un rapide calcul permettra d’en donner une idée ; En divisant le prix d’un modèle Porsche Cayenne, V6, injection 3,6 L, acheté en Roumanie : 62 438€ [
4] ; par le salaire moyen : 350€ [
5] ; on trouve que l’Equivalent-Porsche-Cayenne (EPC) correspond à environ 15 ans de travail pour un salarié roumain.
D’autres chiffres sont évocateurs. Selon une étude réalisée par la société de conseil en management Hay Group en octobre 2007, les managers roumains disposent d’un pouvoir d’achat qui est l’équivalent d’un salaire moyen de 115.280 dollars, plus important qu’aux Etats-Unis, au Japon, au Canada, ainsi que dans une majorité de pays du centre de l’Europe. Ils restent cependant dans ce classement encore loin derrière les managers saoudiens et émiratis [
6].
En 2007, en Roumanie, «
300 personnes se partagent plus de 33 milliards de dollars, c’est-à-dire 27 % du produit intérieur brut de la Roumanie » nous apprend une dépêche de l’agence Rompres. «
Les personnes qui ont des affaires dans le domaine immobilier ont enregistré des hausses spectaculaires de leurs fortunes. La plupart de ces avoirs sont concentrés à Bucarest [7]. »
Gabegies immobilières
Mais les fortunes « spectaculaires » des nouveaux magnats de l’immobilier ne font pas le bonheur de tous. Adina, étudiante à Iasi (seconde ville du pays), nous fait part de ses inquiétudes : «
Les prix ne cessent d’augmenter. Comment faire quand, une fois le loyer payé, il ne reste plus d’argent ? » Et d’ajouter «
Je ne sais pas combien de temps les gens pourront supporter ça. »
L’entrée dans l’Union européenne, accueillie avec un certain enthousiasme par les roumains, s’est accompagnée d’une importante vague de spéculation immobilière. En janvier 2007, (mois d’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne) les prix de l’immobilier en Roumanie ont augmenté de 20% [
8]. Une tendance qui se poursuit au point que la Roumanie enregistre en janvier 2008 la hausse la plus importante, en rythme annuel, dans le secteur de la construction (33,7%) dans l’Europe des 27 [
9].
Les investisseurs, eux, viennent d’Europe de l’Ouest ou des Etats-Unis, et ils viennent pour faire fructifier leur argent. «
La Roumanie présente actuellement le potentiel européen le plus important pour les affaires avec un profit élevé et rapide, si bien que l’immobilier représente l’un des domaines les plus attirants. [10] » Au plus fort de l’euphorie, le journal Evenimentul Zilei titre «
On construit la nouvelle Roumanie [11] ».
Malheureusement, les plus belles histoires ont une fin. Il semble que les architectes de cette «
nouvelle Roumanie » aient vraisemblablement oublié un détail : en Roumanie il existe des gens qui vivent, travaillent... et payent un loyer. «
L’affaiblissement du pouvoir d’achat, doublé d’une appréciation du leu (NDR : monnaie nationale roumaine) pourrait provoquer une crise du marché immobilier en Roumanie, similaire à celui de l’Occident » s’effraie le quotidien bucarestois Adevarul. De fait, dès mai 2008, le marché immobilier commence à montrer des signes de faiblesses. Dans les mois qui suivent, c’est la décrue. En septembre 2008, les prix reviennent à ceux de 2006 [
12], et laissent la place à une forte récession économique dans le domaine de la construction et de l’immobilier, qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui [
13].
L’éclatement de la bulle immobilière roumaine laisse le parc immobilier dans un piètre état. «
Les logements de Bucarest sont 10 fois plus chers qu’en 90 et à la moitié du confort de l’UE », titre en septembre 2008 le magazine Business Standard. «
Le prix d’un appartement de deux pièces, situé dans une zone semi-centrale de la capitale, a augmenté 10 fois depuis 1990 jusqu’à présent et le confort offert par ce type d’habitation est resté inchangé voire il s’est dégradé. »
Investissements, chômage et pollution
Avec la crise et le chômage, la vie devient de plus en plus chère, l’inflation étant renforcée par l’augmentation des cours du pétrole et des céréales… «
Alors que le salaire minimum est ici de dix fois inférieur au salaire minimum interprofessionnel de croissance (smic), les produits alimentaires affichent souvent les mêmes prix qu’en France [14] »
rapporte le Monde Diplomatique. En dehors des campagnes, où les familles vivent encore dans une relative autarcie et autosuffisance, joindre les deux bouts devient de plus en plus difficile. Au point que «
dix ans après la chute du communisme, certains citoyens semblent regretter les conditions de vie du temps de la dictature » rapportent les auteurs du Guide du Routard.
Et pourtant, les investissements sont bel et bien là. En Roumanie, les groupes français tirent même tout particulièrement leur épingle du jeu, à l’image de la Société générale qui a racheté la première banque de Roumanie (BRD), Orange, premier opérateur mobile, et Carrefour dont les grandes surfaces fleurissent aux abords des villes roumaines. Ou encore Renault qui a racheté en 1999 le constructeur automobile Dacia.
Alors, quid des retombées délicieuses de l’«
infaillible succès du commerce Est-Ouest » ? En fait, déjà bien avant la crise, les investissements ne tenaient pas toujours les promesses annoncées en grande pompe par l’ERT... loin s’en faut.
A ce titre, le
Corporate Europe Observatory (CEO) [
15] pointe le cas de la Hongrie, où les entreprises transnationales participent jusqu’à 30 % du PNB : «
Dans toute cette région, les entreprises locales se débattent – souvent en vain – pour concurrencer les grandes firmes, qui bénéficient d’énormes avantages d’échelle, d’un accès moins onéreux aux capitaux, d’une technologie supérieure et de très gros budgets publicitaires. » Et de conclure : «
Rien d’étonnant donc à ce que sur le sillage des multinationales on trouve un lourd contingent de chômeurs. [16] »
Le bonheur et la prospérité attendront la « fin de l’histoire » ; car dans l’immédiat, l’investissement des grands groupes européens apporte surtout son lot de dommages collatéraux, sociaux et environnementaux : «
Unilever et Procter & Gamble sont deux exemples de compagnies ayant profité de ce combat inégal. Ces firmes se sont tout simplement partagé le marché des cosmétiques de l’Europe centrale et de l’Est, provoquant la fermeture des compagnies locales » rapporte le CEO. «
En outre, alors que ces industries utilisent plutôt des technologies non polluantes en Europe de l’Ouest, elles profitent des normes de production moins sévères de ces régions pour abandonner de telles exigences. »
Pour les multinationales qui investissent en Roumanie, désignée comme «
l’atelier de l’Europe » rapport au coût faible de la main d’œuvre, le succès est certes «
infaillible » - qu’il s’agisse de profiter des «
avantages comparatifs » du pays, ou de spéculer sur la bulle immobilière roumaine. L’espoir d’adhérer à l’Union européenne et de bénéficier des fameux «
bienfaits » de l’afflux d’argent européen a en effet poussé la Roumanie à dérouler le tapis rouge devant les investisseurs.
Intégration et restructuration
Le processus d’adhésion suppose que les nouveaux entrants reprennent à leur compte les bonnes recettes du marché commun, et s’y soumettent. Au menu, «
restructuration des économies et des infrastructures nationales, adoption en bloc de la législation de l’UE, réduction du rôle de l’État et augmentation de la dépendance vis-à-vis des investissements directs étrangers. »
A ce titre, les lobbyistes des grandes multinationales européennes peuvent se frotter les mains : l’adhésion des anciens pays communistes à l’UE permet d’ouvrir en grand les portes des marchés de
l’Est, sans que leurs investissements ne soit entravé de trop de contreparties ou d’obligations. C’est une véritable leçon de démocratie qui est administrée à ces pays, au sortir de leur longue expérience communiste. «
Bien que les critères [d’adhésion] et l’inévitable domination économique des multinationales occidentales soient débattus par les pays concernés, les négociations ne laissent de place à aucune alternative » rapporte le CEO, «
ce qui est, sans nul doute, une expérience dégrisante pour ceux qui, dans cette zone, imaginaient une démocratisation progressive de l’économie après la chute du rideau de fer. »
Dans le processus d’intégration, les groupes industriels membres de l’ERT n’hésitent pas à mettre eux-mêmes la main à la pâte, en conseillant directement les gouvernements et des entreprises des pays de
l’Est : «
l’ERT a créé des Conseils en expansion commerciale [BEC] en Hongrie, en Roumanie et en Bulgarie, respectivement sous la direction de Shell, de la Lyonnaise des Eaux et de Solvay. » Il ne s’agit de rien d’autre que de s’assurer que le travail soit bien fait : «
La participation du milieu des affaires constitue une garantie que les fonds servent bien les intérêts prioritaires », explique Eberhard von Kœrber. [
17] »
Aux officiels, ainsi qu’aux cadres dirigeants des grandes entreprises nationales ou d’ores et déjà privatisées, les Conseils en expansion commerciale délivrent de véritables leçons de libéralisme à la sauce bruxelloise : «
La recette préférée de l’ERT offre en particulier comme ingrédients la libéralisation du marché dans les secteurs de l’énergie, des transports et des télécommunications et l’augmentation de l’investissement public dans les infrastructures de transports. »
Une stratégie gagnante qui permet notamment aux compagnies membres de l’ERT d’inonder progressivement les marchés d’Europe centrale et de
l’est. Celles-ci jouent en effet un rôle particulièrement actif dans le chiffre des exportations de l’Union vers l’Europe centrale et de
l’Est qui a triplé pendant la décennie 90, comme le rapporte le CEO.
Décidemment, la réussite du commerce Est-Ouest est véritablement «
infaillible ». En effet, pour prescrire les recettes qui permettront une ouverture des économies des pays de l’Europe de
l’Est sur mesure pour les grands investisseurs, l’ERT pourra largement s’appuyer sur les programmes de subvention destinés à financer l’intégration des PECO. «
Cette approche reflète aussi bien le schéma prescrit par l’Union pour les pays en attente d’intégration que la façon dont les subventions européennes ont été canalisées dans le très controversé programme « Phare » [18] – qu’on a reproché de tourner plus à l’avantage des grandes firmes et des consultants d’Europe occidentale qu’à celui des pays postulants. »
Hormis l’ERT, de nombreux cabinets de conseil spécialisés dans les pays de
l’Est font leurs affaires du processus d’adhésion, en offrant leurs services - conseil à l’investissement dans les pays de
l’Est, à l’obtention de subventions européennes... On compte notamment la SISIE, filiale Schneider Electrics dirigée un temps par Edith Cresson qui rejoindra en 1995 la Commission européenne (et dont l’ancien chef de service deviendra directeur des programmes PHARE et TACIS à la Commission) [
19]. Ou encore
Euractiv, plateforme en-ligne d’information sur l’Union européenne, qui propose notamment des services de conseil pour l’obtention de fonds européens, via ses franchises implantées localement.
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http://krachinfo.blogspot.com/2011/02/la-conquete-de-lest.html
Qui est derrière les révolutions des pays arabes ? Est-ce vraiment la jeunesse éduquée qui se bat pour plus de libertés ? Est-ce vraiment l'augmentation des matières premières qui en a été le déclencheur ? Autant de questions qui sont légitimes pour qui aime l'Histoire. C'est notamment le cas de la journaliste Manon Loizeau. Spécialisée sur la situation en Tchétchénie
comme le rappelle Wikipedia, elle nous a aussi gratifié en 2005 d'un reportage sur les révolutions ayant eu lieu dans les ex satellites soviétiques. Intitulé :
"Etats-Unis : à la conquête de l'Est", il nous montre comment la CIA a fomenté les révolutions colorées aux noms fleuris dans les pays de l'ex bloc soviétique afin de servir ses propres intérêts. Bref, un reportage fort intéressant afin de comprendre les rouages complexes de ces subtiles manipulations. L'exportation de la démocratie "made in USA"... Plus que jamais les révélations de Mitterrand avant sa mort nous indiquant que nous menions une guerre contre les Etats-Unis sont d'actualité. Et si le Maghreb était la prochaine cible de la CIA ?